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CAIR : Le conseil des relations américano-islamiques
CCIF : Collectif contre l'islamophobie en France 

Le gouvernement a dissous le 02 Décembre 2020, en Conseil des ministres le Collectif contre islamophobie en France (CCIF) - Le Parisien


En Décembre 2020, l’ancien directeur du CCIF :

Ancien directeur du CCIF

Un groupe américain de défense des droits des musulmans a offert d’accueillir les activités du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), dissous début décembre 2020 par le gouvernement français, qui l’accuse de “propagande islamiste”.

Le conseil des relations américano-islamiques (CAIR), l’une des principales organisations de défense des musulmans aux Etats-Unis, a annoncé dans un communiqué avoir “offert un espace de bureaux et des ressources logistiques” au CCIF au sein de son siège à Washington.  

I24 / Communiqué du CAIR, le 04 Décembre 2020


Hassan Shibly était jusqu’à la mi-avril 2021 l’influent directeur exécutif de l’association islamiste américaine CAIR, dans son antenne en Floride. CAIR peut être considérée comme l’équivalent du CCIF en France, avec une dimension religieuse légèrement plus assumée. Hassan Shibly, par ailleurs avocat, a œuvré dans CAIR pour promouvoir un agenda politique proche des Frères musulmans en se présentant comme un défenseur des libertés civiles

Il a néanmoins du ce mois-ci se résoudre à démissionner de son poste. En effet, dans une vidéo récemment postée en ligne, sa femme Imane Sadrati appelle le public à l’aide. Elle évoque une relation abusive, faite de violences (gifles, bras tordu, bousculades…) et de harcèlement. Imane Sadrati affirme en parallèle vivre dans une détresse financière depuis que Hassan Shibly lui a coupé l’accès aux finances du couple alors qu’elle s’occupe de leurs trois enfants.

Dans la foulée, un grand nombre de femmes a brisé le silence en apportant elles aussi leur témoignage sur Hassan Shibly. Elles déclarent avoir vécu des « abus émotionnels » et avoir été victime de « mauvaise conduite à connotation sexuelle » de sa part. Aslam Abdullah, un dignitaire musulman californien reconnaît avoir recueilli le témoignage de nombreuses femmes victimes de violences sexuelles au sein de CAIR national ou dans ses branches. Il rapporte que ces femmes savent par avance que s’il y a investigation interne, cela ne sera pas mené de façon « juste ». L’association texane de femmes musulmanes FACE affirme elle aussi depuis janvier enquêter sur Hassan Shibly suite à de nombreux témoignages.

Le service de radio national américain NPR, de sensibilité politique de gauche libérale, a enquêté et a retrouvé 6 de ces accusatrices qui maintiennent leurs accusations. NPR a également retrouvé et examiné des documents internes de CAIR sur Shibly ainsi que des échanges de mails et de communications sur les réseaux sociaux. Hassan Shibly y est dépeint comme un homme qui utilise sa position pour « séduire » les femmes et intimider toute voix qui serait ultérieurement critique. Les cadres nationaux de CAIR en sont informés dès 2016. Un système d’ « impunité » et de « culture du silence » se met en place, selon les mots du NPR.

Selon d’anciens employés, lorsque les parties concernées portaient leurs allégations à la connaissance de hauts responsables du CAIR à Washington, D.C. et en Floride, il n’y avait que peu de suivi, voire aucun. Ils ont dit que les dirigeants étaient au courant de certaines des allégations dès 2016.

Deux poursuites contre le bureau de San Diego du CAIR Californie. Les poursuites contre le bureau de San Diego invoquent une discrimination sexuelle et religieuse ainsi qu’un environnement de travail hostile et des représailles. Une des poursuites a été réglée et rejetée. La seconde a été déposée en janvier par une femme qui affirme avoir été traitée différemment en tant que femme et musulmane minoritaire des chiites. Elle est toujours en cours. Le CAIR Californie a déclaré que les plaintes étaient “sans fondement” et a nié les allégations.

Plusieurs anciens employés de deux autres sections importantes ont déclaré à la NPR que les dirigeants du CAIR contrôlaient ou commentaient la façon dont les femmes s’habillaient.

NPR / IKHWAN


La femme de Hassen Shibly qui demande de l’aide :

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