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Deux femmes qui envoyaient à leur sœur, en Syrie, de l’argent versé par les allocations familiales ont été interpellées par la DGSI et placées en garde à vue.

L’argent, nerf de la guerre… et du djihadisme. L’affaire survenue la semaine dernière est tout à la fois modeste et révélatrice. Car elle témoigne du travail discret et systématique des services de renseignement pour lutter contre le soutien financier «familial» à des djihadistes présents dans la zone syro-irakienne, où, après les revers enregistrés, les organisations terroristes se reconstituent dans la clandestinité.

Lundi 15 mars, les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé deux femmes à Nîmes. Placées en garde à vue, ces deux sœurs en aidaient financièrement une troisième à la personnalité beaucoup plus préoccupante. Partie en zone syro-irakienne dans les années 2014-2015, celles de la création et de l’expansion du «Califat», cette troisième sœur radicalisée se trouve toujours là-bas avec ses enfants. Et elle n’est pas détenue par les forces syriennes ou kurdes mais toujours libre de ses mouvements dans l’une des poches de résistance islamistes.

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Le Figaro

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