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On a une espèce de mauvaise foi généralisée, qui se répercute et qui fait écho à la mauvaise foi, on a en permanence des gens (et je ne m’en exclue pas, on est tous traversé par ces tendances-là) qui préfèrent un ennemi violent plutôt qu’un contradicteur loyal. On le voit aussi bien dans la scène intellectuelle que dans nos relations amicales.

Alors, pourquoi ?

Je ne sais pas, quelque part, c’est difficile à expliquer, mais je pense que c’est par cycle, il y a eu d’autres périodes dans l’histoire récente où les choses étaient très dures, cette espèce d’ambiance de pré-guerre civile où tout esprit critique est rabattu sur de la malveillance, de l’attaque, de l’agressivité, et je pense qu’en partie il y a de la peur, de la peur presque physique, on sent bien quelque chose de très dur se déploie à l’échelle du monde, on sent bien que ça va barder.
J’aime cette formule de Bernanos, écrivain chrétien : « notre monde est prêt pour toutes sortes de cruautés ».

Jean BirnBaum, à 6’30.

Répliques : y a-t-il place pour la nuance dans la France aujourd’hui ?

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