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Les grands magasins de Californie devraient se débarrasser des rayons “garçons” et “filles” séparés pour les jouets et les vêtements en vertu d’une nouvelle loi.

La proposition obligerait les magasins employant 500 personnes ou plus à respecter “des surfaces de vente non divisées” pour les articles de puériculture, les vêtements pour enfants et les jouets, “indépendamment du fait qu’un article ait été traditionnellement commercialisé pour les filles ou pour les garçons.”

Le projet de loi, qui fait référence à “des différences injustifiées entre des produits similaires commercialisés traditionnellement pour les filles ou les garçons”, interdirait également les panneaux indiquant que des articles spécifiques sont destinés aux filles ou aux garçons.

Sur internet, les entreprises basées en Californie et vendant des articles de puériculture, des vêtements pour enfants ou des jouets, devraient “consacrer une section de leur site à la vente de ces articles, qui serait intitulée, “enfants”, “unisexe” ou “sans distinction de sexe””.

Les magasins seraient passibles d’une amende de 1 000 dollars en cas de non-respect.

Le projet de loi, co-rédigé par le démocrate Evan Low, qui préside le California Legislative LGBT Caucus, et Cristina Garcia, qui préside le California Legislative Women’s Caucus, a été présenté pour la première fois l’année dernière mais a été abandonné lorsque la pandémie est passée au premier plan.

M. Low a déclaré qu’il était inspiré par la décision de Target Corp. (entreprise de grande distribution, ndlr) de supprimer les signes sexistes en 2015.

“J’aimerais penser que c’est une législation qui marque un tournant, mais c’est quelque chose que l’industrie fait déjà. Nous essayons juste de rattraper le temps perdu”, a-t-il déclaré.

Il a également cité la fille d’un employé de 9 ans, qui s’est plainte que les jouets scientifiques se trouvaient dans la section “garçons” d’un magasin.

“C’est ce qui a donné l’impulsion à ce projet, qui est de savoir comment faire un espace sûr pour les enfants dans la société d’aujourd’hui”

New York Post

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