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L’archevêque de Paris a décidé de mettre un terme aux activités de ce centre pastoral connu pour accueillir tout le monde, quelles que soient les différences, dans un cadre unique.

« La première réaction a été de la stupeur », explique Anne René-Bazin. La coresponsable de la communication du centre pastoral de Saint-Merry, à Paris (4e), regrette de ne pas avoir été en contact avec le diocèse de Paris avant de recevoir leur lettre qu’elle juge « extrêmement violente ».

C’est une église « ouverte à tous, qui accueille, écoute, partage » se réjouit Anne René-Bazin. Il faudrait « d’autres lieux de ce genre, plutôt que de les fermer », ajoute-t-elle encore. Un lieu notamment dédié à l’art contemporain.

Un centre qui accueille toutes les confessions


Pour Alain, 77 ans, habitué de la paroisse, c’est un coup dur. Ce qu’il aime dans le centre pastoral Saint-Merry, c’est qu’il « accueille tout le monde, des gens blessés par l’Eglise, quelles que soient les confessions, et ce sans jugement ». Pour lui, le centre a trouvé « un langage qui parle davantage aux contemporains ».

Contacté, le diocèse de la capitale justifie l’arrêt du centre pastoral par un « climat violent d’attaques souvent persistantes de la part d’une partie des membres » envers le curé de la paroisse, qui a fait part de sa démission à l’archevêque le 11 janvier. « C’est la seconde fois en moins de trois ans qu’un curé est contraint de quitter sa mission brutalement devant la violence des attaques dont il est l’objet », soutient-il. Dans sa lettre, Mgr Aupetit dénonce des « événements profondément tristes et injustifiables dans une communauté chrétienne ».

Anne René-Bazin reconnaît les faits et estime qu’il y a des choses à améliorer dans le fonctionnement du lieu. Mais elle juge la solution « disproportionnée ». « Pour un petit nombre qui pose problème, on arrête tout ? »

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Le Parisien

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