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À ce jour, 408 millions d’euros ont été injectés en Libye par l’Union européenne, dans le cadre du « Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique », afin de financer « l’entraînement des garde-côtes », « l’amélioration de la gestion des frontières » ou encore « la protection et le soutien aux migrants et réfugiés ».

Pour la porte-parole de l’OIM, tout soutien aux entités libyennes doit être « subordonné à un changement radical » dans la façon dont la migration est gérée en Méditerranée et en Libye. « Cela inclut le démantèlement du système de détention arbitraire, la poursuite de tous les responsables d’abus et d’exploitation sur les migrants, et l’établissement de garanties pour les migrants et demandeurs d’asile ».

Mais aussi le redéploiement des navires européens, « qui ont sauvé d’innombrables vies par le passé », la création d’une alternative au débarquement en Libye, et une « démonstration concrète de solidarité des États européens » avec les pays de premier accueil. « En l’absence de changement concret, cet appui doit être reconsidéré, et la zone et les responsabilités de recherche et de sauvetage redéfinies pour permettre des efforts internationaux de sauvetage. »

Médiapart

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