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Les Noirs, et les femmes noires en particulier, sont confrontés à des problèmes de santé considérables. Par rapport à leurs taux dans d’autres groupes raciaux, on a constaté que les facteurs de risque cardiovasculaire, inflammatoire et métabolique chroniques sont élevés chez les femmes noires, même après avoir pris en compte des comportements tels que le tabagisme, le manque d’exercice physique ou les habitudes alimentaires.

Les femmes noires ont également été identifiées comme le sous-groupe ayant l’indice de masse corporelle (IMC) le plus élevé aux États-Unis, quatre sur cinq étant classées comme “en surpoids” ou “obèses”. De nombreux médecins ont affirmé que le “surpoids” des femmes noires est la principale cause de leur mauvais état de santé, souvent sans les avoir testées ou diagnostiquées. Alors qu’une vaste campagne de santé publique a été lancée pour inciter les personnes obèses à bien manger, à manger moins et à perdre du poids, les femmes noires ont été spécifiquement ciblées.

Cette préoccupation accrue concernant leur poids n’est pas nouvelle ; elle reflète la stigmatisation raciste du corps des femmes noires. Il y a près de trois siècles, des scientifiques étudiant la race ont affirmé que les femmes africaines étaient particulièrement susceptibles d’atteindre des dimensions que l’Européen typique pourrait mépriser. On disait que les hommes africains aimaient les femmes robustes et la presse européenne publiait des récits d’événements culturels décrits comme des festivals destinés à engraisser des femmes africaines jusqu’à une taille désirée, une taille “encombrante”. […]

Scientific American via UCI School of Social Sciences

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