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La commission des lois du Sénat a rejeté l’amendement du gouvernement pour permettre le vote par anticipation pour l’élection présidentielle de 2022.

Dans leur communiqué, les membres de la commission mettent en avant plusieurs arguments, parmi lesquels les risques de fraude. Il avait également été largement mis en avant mardi par les opposants à cet amendement. “Alerte fraude !”, avait ainsi tweeté l’ex-FN Florian Philippot. “La semaine avant le scrutin, les électeurs iraient dans un bureau équipé d’une ‘machine à voter’, le dépouillement aurait lieu le dimanche. Quel besoin de faire ça sinon frauder ?!”

La commission des lois du Sénat avance également l’argument du défaut d’information, la campagne électorale se terminant 24 heures avant le jour du vote, quand là il aurait été possible de voter jusqu’à une semaine avant. “Un électeur ayant voté par anticipation ne pourrait plus modifier son vote, quand bien même il le souhaiterait à la lumière de nouvelles informations”, écrit-elle. Un avis partagé par le député PCF Sébastien Jumel. “Si une partie des Français vote huit jours avant, vous imaginez les fuites sur le sens du vote de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin ? C’est lunaire surréaliste et pas souhaitable”, a-t-il déclaré.

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LCI


Le gouvernement a déposé un amendement au Sénat pour prévoir le vote par anticipation. Pourquoi ? “L’objectif est de faire baisser l’abstention. Si cela permet de donner la possibilité de voter à des personnes qui ne pourraient pas ou qui n’iraient pas voter, c’est important. Le Portugal vient d’élire son président de la République, 250 000 personnes ont voté ainsi, cela marche, étudions-le”, explique Christophe Castaner, député et président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, invité des “4 Vérités” de France 2, mercredi 17 février. 

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France Info

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