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Par deux fois un jury populaire condamne Luc Fournié à une peine bien plus lourde que celles requises par le procureur général. En 2015, les jurés de la cour d’assises du Tarn le condamnent à 7 ans d’emprisonnement pour meurtre. La défense et le procureur avaient plaidé l’acquittement. Ils ont échoué à convaincre que Luc Fournié était dans son droit et qu’il n’avait voulu que défendre sa famille. La peur, le sentiment d’abandon malgré le signalement fait aux gendarmes, la volonté de protéger les siens seront opposés à la disproportion de la riposte, le guet-apens, la préméditation. Le 30 avril 2015, la cour d’appel de Toulouse remet en liberté le cafetier.

En décembre 2016, rejugé par la cour d’assises de Haute-Garonne, Luc Fournié voit sa peine alourdie: 10 ans de prison. Une nouvelle fois, le jury populaire va au-delà des réquisitions du parquet. Arrivé libre, Luc Fournié quittera le tribunal pour rejoindre la prison. Il sera libéré, quelques semaines plus tard, jusqu’au rejet du pourvoi en cassation qui le conduira, ce coup-ci, derrière les barreaux. […]

L’article en intégralité sur La Dépêche

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