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C’est ce qu’on appelle une “grande gueule”. Plus un profil de roublard que de “représentant de l’islam de France”. ­Fatih ­Sarikir, Franco-Turc de 45 ans, est la figure montante de l’islamisme. Il y a trois ans, il est arrivé sur la pointe des pieds pour se faire élire, début 2020, secrétaire général du ­Conseil français du culte musulman (CFCM), pour une durée de six ans. Il est est suspecté de liens avec la mouvance radicale.

 C’est donc lui, la cheville ouvrière, lui qui influence les décisions de ses “frères”, comme il les appelle. Inconnu du grand public, il est le président de la section française du mouvement islamiste Millî Görüs. Il a remué ciel et terre, avec l’appui de l’ambassade turque à Paris, pour que la charte des principes proposée à l’automne dernier par le gouvernement à l’ensemble des représentants de l’islam en France ne soit pas ratifiée.

Selon plusieurs sources au sein du CFCM, il aurait déclaré lors d’une réunion préparatoire qu’il ne signerait jamais cette charte, estimant que la notion de “l’islam de France n’était que de la merde“.

Cet islamiste au langage fleuri est aussi ­connu des services de police pour trois infractions de droit commun. Son nom figure dans plusieurs fichiers comme “individu en relation avec la mouvance islamiste radicale”. Comment une personne surveillée pour appartenance à la “mouvance islamiste radicale” peut-elle occuper la fonction clé de secrétaire général du CFCM? Lorsqu’on pose la question aux cadres du ­Conseil, ils répondent : “Voyez avec le président, Mohammed ­Moussaoui, c’est lui qui l’a imposé à tous.” Sollicité à plusieurs reprises, il n’a pas répondu au JDD. Tout comme Fatih Sarikir.  […]

Le JDD

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