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Attentat raté contre un immeuble à Paris : l’étrange profil des trois suspects renvoyés aux assises

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Parmi eux, Aymen et Sami B., deux cousins de 33 et 35 ans, dont les ADN ont été retrouvés sur divers composants de l’engin explosif rue Chanez. L’enquête, menée par la brigade criminelle de Paris, révèle que le premier, un Franco-tunisien sans emploi, était au moment des faits placé sur écoutes administratives en raison de son prosélytisme pro-Daech.

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Son conseil entend faire appel de l’ordonnance des juges. Amine A. est fiché S pour avoir été en contact, en 2013, avec le leader du groupe islamiste Forsane Alizza – déjà, à l’époque, il soutenait avoir infiltré le groupe pour la gendarmerie.

En l’absence d’aveux circonstanciés des accusés, l’instruction n’a pas permis de déterminer pourquoi cet immeuble de la rue Chanez avait été ciblé. Aucune personnalité sensible n’y résidait.Deux hypothèses se dégagent des investigations.

Ou les suspects ont voulu faire exploser une résidence chic du 16e arrondissement, qu’ils assimilaient, dans un imaginaire antisémite, à la richesse et à la communauté juive. Sur le téléphone d’Aymen B. ont été retrouvés des documents autour de « la destruction de la mécréance par le feu » ainsi que des recherches avec les mots-clés « feu Israël ».

Ou alors ils se sont attaqués à une habitation ordinaire et familiale pour distiller un sentiment d’insécurité permanent dans l’esprit des Français. Les enquêteurs ont ainsi découvert, toujours dans les supports d’Aymen B., un écrit intitulé : « Est-il permis d’attaquer l’ennemi de nuit avec le risque de tuer des bébés et des enfants ? » La réponse contenue dans le texte était affirmative, prétendant que le prophète Mahomet autorisait de tels actes barbares…

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