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Les déclarations et écrits passés de la nouvelle commissaire à la lutte contre le racisme, Bochra Manaï,  soulèvent toujours un tollé chez des défenseurs de la laïcité, qui s’estiment « bafoués » après sa nomination comme commissaire à la lutte contre le racisme à Montréal. Celle-ci doit reconnaître qu’elle est allée trop loin plus d’une fois dans ses positions, jugent dans une lettre publiée jeudi une quarantaine de signataires. Bochra Manaï, était porte-parole du Conseil national des musulmans canadiens.

« L’idée que se fait Mme Manaï du racisme et des racistes, des Montréalais et des Québécois, est qu’ils portent en eux ce dangereux stigmate du racisme, qu’elle a pour mandat de les accompagner et de les redresser sur les chemins de la tolérance et de l’acceptation de l’autre, c’est-à-dire sur le chemin de l’acceptation de l’islam radical et contre cette dangereuse loi de la laïcité », dénoncent d’une même voix d’anciens élus, professeurs, écrivains et défenseurs bien connus de la « loi 21 ». [loi sur la laïcité de l’Etat] […]

Les signataires réprouvent l’opposition de la nouvelle commissaire à la « loi 21 », mais aussi sa définition du racisme, qui ne distingue pas « la lutte contre l’islam radical, la critique de la religion et le racisme » selon eux. Ils citent pour preuve le texte de blogue Islamophobie, critique ou obsession ? écrit par Mme Manaï en 2016 pour le Huffpost Québec. Celle-ci « explique clairement que toute critique de l’islam est une forme de racisme contre les musulmans », fustigent les signataires. […]

Le Devoir

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