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Selon une étude, la capitale anglaise a perdu 700 000 habitants depuis le confinement de mars dernier, sous l’effet de la pandémie et du Brexit. Londres, métropole dynamique, multiculturelle, excentrique où chacun, de souche ou d’adoption, pouvait miser son destin. La pandémie et le Brexit ont fait voler en éclats l’image d’ombilic de la planète, comme l’atteste la baisse de 8 % de la population enregistrée depuis mars. Il s’agit de la première contraction depuis plus de trois décennies.

Il s’agit essentiellement de travailleurs peu ou pas qualifiés opérant dans les secteurs des loisirs et du tourisme (restaurants, pubs, hôtels, entertainment…), durement frappés par les restrictions sanitaires liées au Covid.

Le Brexit est également à l’origine de ces départs. Échaudés par la perspective de la sortie intervenue le 1er janvier, de nombreux professionnels de la City issus de l’Union européenne, à l’instar de financiers, d’avocats, de comptables et de sous-traitants, ont décampé. Les services financiers, qui ne sont pas couverts par l’accord commercial de sortie conclu entre le Royaume-Uni et l’UE, ont été fortement pénalisés. L’entrée en vigueur d’un permis de séjour à points a été un facteur dissuasif auprès des ressortissants des 27.  […]

Spécialiste de Londres à la London School of Economics, Tony Travers souligne que la réduction attendue de l’immigration européenne a été largement compensée par les nouveaux arrivants du sous-continent indien, de Chine, du Japon et d’Océanie. Par ailleurs, la mainmise de Pékin sur Hongkong devrait entraîner un large afflux de diplômés de l’ex-colonie. […]

Le Point

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