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Soixante-six livreurs sans-papiers ayant travaillé pour Frichti jusqu’en juin 2020 ont saisi mardi les Prud’hommes pour faire reconnaître l’existence d’un contrat de travail entre eux et la plateforme de livraison de repas. L’avocat qui les représente, Kevin Mention, a affirmé à l’AFP avoir déposé mardi matin «66 dossiers, complets et en état d’être jugés», au conseil de prud’hommes de Paris.

«On aurait pu en avoir 150», a réagi auprès de l’AFP Jérôme Pimot, porte-parole du Collectif des livreurs parisiens (Clap) et soutien des livreurs. «Certains ont peur : ‘Est-ce que, si je perds aux Prud’hommes, je vais être obligé de retourner au pays ?’», a-t-il précisé. La plupart des demandeurs viennent de pays d’Afrique subsaharienne. Leur collaboration avec Frichti avait pris fin en juin 2020, après la publication par le quotidien Libération d’un article sur les conditions de travail d’un livreur pour un sous-traitant de la plateforme. […]

Le Figaro

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