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Ça, pour sûr, nos anciens avaient de la suite dans les idées ! À la fin du XIXe siècle, dans le Jura, alors que les sept producteurs de lait du hameau du Chaumois-Boivin – installé sur le premier plateau – faisaient parvenir leur production à la fruitière à comté implantée dans le village de Blois-sur-Seille, 200 mètres en contrebas, ces derniers, plutôt que de parcourir à l’aide d’une quelconque carriole les cinq kilomètres de sentier qui les séparaient, ont eu la brillante idée de développer un téléphérique à lait.

« En 1893, ils se sont associés pour faire construire ce porte-lait dont ils ont confié la réalisation à un artisan de Saint-Lamain pour la somme de 3 740 francs de l’époque », explique Laurent Besançon, le maire de la commune.

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De nombreuses réhabilitations

Amère de voir ce patrimoine local dépérir, la municipalité de l’époque se rapproche alors des propriétaires et se voit vendre le téléphérique au Franc symbolique en 1997. C’est à ce moment que l’amicale des Loups de Blois décide de se consacrer entièrement à la réhabilitation de ce patrimoine local.

« Nous avons à l’époque décidé que les bénéfices de nos soirées et ventes diverses serviraient désormais intégralement à la restauration du porte-lait », explique Joel Chambard, président de l’association, et de poursuivre :

En 1998, nous avons permis de restaurer les deux gares du téléphérique ; et pour la petite histoire, nous avons fait appel à Jacques Grillot, menuisier à Domblans, qui est le fils de l’un des producteurs de lait de l’époque et qui, dans sa jeunesse, avait lui-même utilisé le porte-lait avec son père. 

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L’article dans son intégralité sur Voix du Jura

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