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Tarascon, ses Équatoriens, ses cours de français et son curé de choc

De Tarascon, autrefois ville florissante de la Provence, il reste un patrimoine architectural exceptionnel qui fait encore illusion auprès des touristes. Le château et la collégiale Sainte-Marthe, où le père Michel Savalli officie, en sont les fleurons. Aujourd’hui, l’ancienne cité bourgeoise est l’une des communes les plus pauvres des Bouches-du-Rhône.

Il y a néanmoins une constante économique dans ce coin de Camargue qui tutoie le Gard: le maraîchage. Bien que saisonnière, cette activité phare du territoire requiert depuis la nuit des temps des bras besogneux. Le besoin de main-d’œuvre pour les récoltes a attiré tour à tour les Gitans, puis les Marocains. Plus récemment, des Équatoriens. Le troisième «ghetto» de Tarascon, comme le surnomme le père Savalli, est apparu il y a une dizaine d’années. «À cette époque, la crise économique a frappé l’Espagne de plein fouet. Or des milliers de Sud-Américains vivaient là-bas, souvent des travailleurs agricoles», rappelle

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