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16/12/20

Le parquet de Gap, puis le tribunal correctionnel en 2019 avaient estimé que l’opération coup de poing menée au col de l’Échelle en avril 2018, puis les “patrouilles” les mois suivants constituaient l’“exercice d’activité dans des conditions de nature à créer une confusion avec une fonction publique”. Condamnés en première instance, les trois militants de Génération identitaire et le mouvement ont été relaxés en appel ce mercredi 16 décembre.

Le Dauphiné Libéré

21/10/20


Ce mercredi 21 octobre, deux membres et un ancien membre de GI comparaissent à nouveau devant la justice pour cette action ultramédiatisée, qui leur a valu six mois de prison en première instance.

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Le parquet de Gap, qui hérite de cette affaire «particulièrement délicate», choisit après mûre réflexion de poursuivre le président, un des porte-parole et un ancien membre du mouvement pour «exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique» (article 433-13 du Code pénal).

Les prévenus encourent un an de prison

Le 11 juillet 2019, lors du procès, le procureur avait réclamé six mois de prison à l’encontre des prévenus et une amende de 75.000 euros pour le mouvement en lui-même. Des réquisitions suivies par les juges, qui le 29 août condamnent les trois hommes à six mois de prison, 2000 euros d’amende et cinq ans de privation de leurs droits civiques, et imposent à GI une amende de 75.000 euros.

[…]

Un recours a été interjeté par Me Pierre-Vincent Lambert, l’avocat de la défense, qui avait plaidé la relaxe pour ses clients. Ce mercredi 21 octobre, à partir de 14 heures, il appartiendra donc à la cour d’appel de Grenoble (Isère) d’examiner les faits et de décider des suites judiciaires à donner à l’opération «Mission Alpes». Les trois mis en cause encourent à nouveau un an de prison.

Le Figaro

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