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Il y a cinq ans, le royaume scandinave avait accueilli 163 000 demandeurs d’asile. Aujourd’hui, une majorité des partis politiques veut restreindre les conditions d’accueil.

[…] En écho au « wir schaffen das » (« nous y arriverons »), lancé par la chancelière allemande, Angela Merkel, le 31 août 2015, le premier ministre suédois, Stefan Löfven, insiste, à Stockholm : « Mon Europe ne construit pas des murs. » Des mots qui viennent le hanter aujourd’hui.

Car si, cinq ans plus tard, la chancelière allemande assure qu’elle prendrait « les mêmes décisions essentielles », Stefan Löfven veut tout faire « pour ne pas revenir à la situation de l’automne 2015 »comme il ne cesse de le répéter. Pour la première fois, le 9 septembre, le leader social-démocrate a même fait le lien entre l’« importance de l’immigration » et les « tensions » au sein de la société suédoise.

Dans le débat public, il n’est plus question que de l’échec de l’intégration : la ségrégation sociale, accentuée par le manque criant de logements ; le chômage des personnes nées à l’étranger trois fois supérieur à celui des Suédois d’origine ; la violence des gangs, implantés dans les quartiers à forte population immigrée…

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Le Monde

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