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Les attentats islamistes se multiplient sur le sol européen. D’aucuns continuent de se demander en France: “mais pourquoi sont-ils aussi méchants?” À force de ne pas choisir entre vivre sous le joug d’un califat ou sous celui de « l’extrême droite », on nous signale à gauche une migraine terrible!

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C’est pour bientôt cet attentat “jambon-beurre”?

Depuis Merah, la gauche a un rêve : voir un « facho » commettre à son tour un « attentat ». Niant ce qu’il y a de djihadiste dans l’islamisme et d’islamisme dans l’islam, ayant inventé et promu la notion de « haine » pour mettre dans le même sac – avec toutefois une nette préférence pour les patriotes – toutes les voix qui n’adhèrent pas au multiculturalisme, à l’indifférenciation, au relativisme, elle guette fébrilement chaque attentat avec l’espoir que, cette fois, enfin, le réel prouve que « salafistes » et « fafs » sont les deux faces d’une même médaille. Quand un musulman – s’il dit qu’il l’est, qui suis-je pour lui refuser ce nom ? – décapite un kouffar, c’est toujours un « acte isolé », un « loup solitaire » qui aura été « manipulé » – quand on pense que s’engager en politique, c’est signer des pétitions, on ne saurait concevoir que d’aucuns puissent aller jusqu’à prendre des vies et sacrifier la leur pour la même raison. Ses parents diront bien qu’ils ne comprennent pas comment leur si gentil fils – il portait les courses, avait le cœur sur la main, même si la police nous apprendra qu’il avait aussi vingt inscriptions sur son casier – a pu faire ça. Journalistes, experts, politiciens, présidents d’assos’, comédiennes répéteront tous le mantra : « Surtout, il ne faut pas faire d’amalgames ». Des dizaines de musulmans massacrent au nom de l’islam ? Aucun rapport avec l’islam. Logique, non ? Affirmer le contraire ou simplement douter, serait « diviser les Français », « faire le jeu de l’extrême droite ». Apparemment, tous les journalistes, prêtres de l’Église vivrensembliste, sont théologiens, ont lu le Coran, les hadîts, Avicenne, Averroès ; athées pour la plupart, ils se risquent à l’exégèse, sont capables d’affirmer que l’islam, « bien sûr il faut le rappeler », est « une religion d’amour et de paix » – oui, ils sont également tous historiens, plus précisément spécialistes de la conquête musulmane dont les Espagnols, évidemment, n’ont jamais pu faire leur deuil tant ils étaient heureux sous les pacifiques, tolérants et même gay-friendly princes d’Al-Andalus. En revanche, quand un militant du RN dit, devant la caméra de Quotidien, un truc idiot comme « Y’en a marre des Arabes », alors là, bien sûr, l’amalgame est immédiat : tous les électeurs du RN sont racistes, c’est décidément un parti fasciste, la République est en danger. Face au djihadisme, il est interdit – sous peine de procès médiatique et/ou tout court – d’essentialiser ; en revanche, face à « l’extrême droite », c’est non seulement autorisé mais nécessaire. Que sont ces presque trois cents Français décapités, tués au couteau, à la kalachnikov et les milliers d’autres blessés, traumatisés à vie, tous ces orphelins, que sont-ils en comparaison de « la peste brune » ? Génération Identitaire, voilà l’ennemi.  

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Au milieu des années 30, lors d’un congrès de la SFIO, un cadre devait dire cette chose inouïe, qui traduisait un pacifisme fanatique, lequel allait entraîner, bien aidé par la nullité des officiers supérieurs de notre armée et les sabotages du PCF, la défaite totale et irréparable de la France : « Plutôt l’esclavage que la guerre, parce que l’esclavage on en sort, alors que de la guerre on ne revient pas ». 

La gauche n’a pas changé.

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L’article dans son intégralité sur Causeur

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