Fdesouche

« La liberté d’expression n’est pas sans limites. On n’a pas le droit, par exemple, de crier au feu dans un cinéma bondé de monde », a expliqué le Premier ministre canadien après avoir assuré qu’il est un défenseur de la liberté d’expression.

« Dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre, nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes, sur d’autres, particulièrement ces communautés, ces populations qui vivent énormément de discrimination encore », a-t-il poursuivi.

Selon lui, il ne faut pas chercher à « blesser, de façon arbitraire ou inutile, ceux avec qui on est en train de partager une société et une planète ».

Il s’est défendu de céder ainsi à la terreur.

« C’est une question de respect », a-t-il répondu.

« C’est une question de ne pas chercher à déshumaniser ou à blesser délibérément. Je pense qu’il y a toujours un débat extrêmement important, extrêmement sensible, à avoir sur de possibles exceptions (à la liberté d’expression) », a-t-il argué. […]

La Presse

Fdesouche sur les réseaux sociaux