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Comment juger de la « rentabilité » ? Pas simple. Mais ultimement, les immigrés devraient pouvoir, après quelques années, avoir une paye suffisamment importante pour que leurs impôts et taxes paient les services sociaux utilisés par leur famille (santé, éducation, garderie, etc.). 

Cette « rentabilité » est d’autant plus importante si le pays d’accueil a des services sociaux gratuits ou presque gratuits, ce qui est le cas du Québec. Si la paye des immigrants n’est pas suffisante, ce sont les autres citoyens qui devront payer, au bout du compte, et au-delà d’un certain niveau, le fardeau peut devenir insupportable pour les finances publiques à long terme. 

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La France et la Chine aux antipodes

Par ailleurs, il ressort de l’analyse que les immigrés venant de Chine gagnent très peu, même 10 ans après leur arrivée, selon les données fiscales de Statistique Canada. 

Au Québec, les demandeurs principaux provenant de la Chine ne touchaient que 35 200 $ de revenu d’emploi en 2017, soit beaucoup moins que la moyenne des immigrés (47 900 $). Ou encore bien moins que l’ensemble des travailleurs québécois de 25-54 ans (41 950 $). Est-ce en raison d’une moins bonne maîtrise du français ?

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Ce sont les immigrés de France qui sont les mieux payés parmi les principales souches, et de loin. Dix ans après leur arrivée, le revenu d’emploi médian des immigrés économiques français s’élevait à 59 100 $, soit 23 % de plus que les autres. 

Ce salaire élevé est d’autant plus intéressant pour le pays d’accueil que les immigrés économiques français de 2007 avaient peu ou pas de personnes à charge (1,7), en tout cas deux fois moins que ceux des autres souches. Dit autrement, le revenu par personne – et donc les impôts – est plus élevé avec les Français.

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Les Algériennes d’origine gagnent moins que les autres

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Ce sont les femmes immigrées venant de la Roumanie qui touchent les meilleurs salaires par rapport aux hommes de la même origine, soit 94 %, suivi de celles d’Haïti (90 %). À l’autre bout du spectre, les femmes de l’Algérie (67 %), notamment, font proportionnellement moins que les autres

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L’article dans son intégralité sur La Presse

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