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En 1918, le gouvernement bolchevik a lancé une campagne de détentions et d’exécutions de masse destinée à réduire au silence ses ennemis politiques et, ce faisant, a ouvert la voie à des décennies de violence en URSS.

À la mort de Nikolaï Goumilev au mois d’août 1921, ses amis n’osèrent pas le pleurer en public. L’éminent poète et dissident russe avait été arrêté puis faussement accusé de fomenter une sédition contre les bolcheviks, le mouvement d’extrême gauche fondé par Vladimir Lénine qui avait pris le pouvoir dans le sillage de la révolution russe. Goumilev fut condamné sans procès au peloton d’exécution.

Ce poète n’était que l’une des nombreuses victimes de la terreur rouge, une vague de brutalité consentie par l’État lancée en Russie le 5 septembre 1918 qui s’est terminée en 1922. Avec la ferme intention de maintenir le contrôle qu’ils exerçaient sur un pays en proie à la guerre civile, les bolcheviks ont eu recours à la terreur pour réduire leurs ennemis au silence et dissuader les autres citoyens d’opposer une résistance. Des dizaines de milliers voire des millions d’individus furent étiquetés « ennemis du peuple » et emprisonnés dans des camps de concentration ou sommairement exécutés. La Terreur a ouvert la voie aux décennies de régime soviétique et de violences perpétrées au nom de l’État.

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L’article dans son intégralité sur National Geographic

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