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28/09/2020

L’adolescent soupçonné d’avoir roué de coups deux jeunes femmes qui avaient refusé ses avances , le 26 août au plan d’eau du Baggersee, au sud de Strasbourg, a été interpellé dimanche en milieu de matinée dans l’agglomération strasbourgeoise après un mois de cavale. Le mineur de 16 ans, qui était activement recherché par la police depuis un mois, a été placé en garde à vue au commissariat de Strasbourg.

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DNA


04/09/2020


Elles avaient préparé leurs affaires pour passer l’après-midi au lac du Baggersee à Strasbourg. Luane, qui habite en région parisienne, et son amie Claire, Strasbourgeoise, n’auront pas eu l’occasion de se baigner. Sur le chemin, le 26 août, les jeunes femmes de 18 ans se font accoster par un jeune de 16 ans à scooter et ça tourne mal.

On n’a même plus le droit de dire “non” ? – Claire

“Il nous a dit qu’on était jolies, il était intéressé par nos numéros de téléphone. On a refusé ses avances et il a persisté” raconte Luane, “du coup, je lui ai dit ‘tu as trois secondes pour te casser’. J’ai commis une erreur. Je lui ai mis une gifle. Et là, il a répondu en m’infligeant trois coups de poings à la tête, puis il m’a mis de multiples coups.

Opérée de l’œil, suite à une fracture du plancher orbital, Luane, qui travaille dans le milieu équestre, est arrêtée pendant deux mois.

Son amie, Claire, a également été frappée au visage et au dos. Désormais, avec Luane, on va avoir peur de sortir, on va devoir porter une bombe lacrymogène” dit-elle, des sanglots dans la voix. “On n’a même plus le droit de dire “non” ? Il faut une raison ?”  Cette étudiante est aujourd’hui traumatisée. Elle dit être “stressée” et pense à son agresseur, qui n’a toujours pas été interpellé.

Je vois son visage tout le temps, quand je ferme les yeux, dans mes rêves. C’est horrible” explique Claire, habituée à être harcelée dans la rue. “C’est tous les jours, peu importe comment nous sommes habillées. Parfois, on a le droit à des sifflements ou à une remarque sur nos cheveux. On ne peut pas sortir et juste être tranquille”.

Moins de 10% des victimes de harcèlement de rue et d’agressions sexistes portent plainte à Strasbourg

Luane et Claire ont déposé plainte.

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Une Strasbourgeoise a créé un groupe Facebook en juillet pour dénoncer le harcèlement de rue. De nombreuses femmes, de tous âges, témoignent. 

France Bleu



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