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Éric Diard ne lâche jamais sa proie. Ce député LR des Bouches-du-Rhône – végétarien et militant de la cause animale – s’est fait remarquer l’année dernière en publiant un rapport parlementaire sur les services publics face à la radicalisation, dans lequel il soulignait les résultats pour le moins contrastés de l’action publique sur le sujet. Depuis, l’élu n’a cessé d’enquêter, en compagnie d’Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint au Parisien. Leur ouvrage sort en librairie le 26 août.

Le Point

Lorsque le député Eric Diard a commencé la rédaction de son rapport, il était loin de réaliser l’ampleur du phénomène. Avec l’aide du journaliste Henri Vernet, il a décidé de révéler au grand jour un danger qui nous concerne tous : les services publics de notre pays sont devenus le terrain de jeu d’un intégrisme dont certains acteurs politiques n’ont pas entièrement saisi la teneur.

Ainsi, par exemple, dans le domaine du sport, plus de 20% des personnes suivies dans le cadre de la radicalisation islamiste ont fréquenté des salles de sport et des associations sportives. Parmi elles, des encadrants et des sportifs de haut-niveau. L’accès des femmes à ces salles de sport est de fait interdit, les vestiaires deviennent des lieux de prière et les discours qu’on y entend sont parfois des appels à la haine. Certains radicaux musulmans investissent le terrain sportif pour modifier le comportement quotidien des joueurs. On découvre une même menace dans le monde des transports, où certaines toilettes sont transformées en lieu de prière et d’ablution, et dans les prisons, véritable terreau de la radicalisation.

On sait aussi qu’aujourd’hui, après l’attentat perpétré par un agent de police à la préfecture de Paris, une quinzaine de policiers en activité sont suivis pour radicalisation. Face à cette réalité et à l’incapacité de certains acteurs politiques d’en prendre la mesure, les auteurs ont décidé de devenir des lanceurs d’alerte.

Furet ; editions- jclattes

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