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Décédé le 2 août 1914 à la veille de l’entrée en guerre de la France, Jules-André Peugeot est le premier tué de la Première Guerre mondiale dans les rangs français. Natif d’Étupes, il a perdu la vie à Joncherey (Territoire de Belfort) , où un monument honore sa mémoire un siècle plus tard. ce monument e a été dynamité par l’occupant allemand en 1940 et reconstruit en en 1959.

Que s’est-il passé le 2 août 1914 à Joncherey ? Un siècle plus tard, des zones d’ombre persistent. Une chose est certaine, le caporal Jules-André Peugeot a perdu la vie environ trente heures avant que l’Allemagne ne déclare la guerre à la France.

«Les troupes françaises avaient reculé à 10 kilomètres de la frontière », explique l’ancien maire de Joncherey, Maurice Nicoud. « Le caporal Peugeot et ses hommes étaient en mission de surveillance quand les Allemands ont débarqué. Pour les provoquer ? Pour une mission de reconnaissance qui aurait mal tourné ? On ne sait pas vraiment… » Ce jour-là, Albert Mayer touche mortellement le caporal Peugeot. La légende veut qu’avant de mourir, le soldat français ait eu le temps de répliquer. «Ils se sont entre-tués», résume Maurice Nicoud.

Né à Étupes (où il repose aujourd’hui), Jules-André Peugeot est mort à 21 ans. Il devait faire carrière dans l’enseignement. La guerre et le comportement inexpliqué de ce soldat allemand en ont décidé autrement. Mort à Joncherey, Albert Mayer est enterré sur place. Plus tard, sa dépouille sera transférée au cimetière allemand de Illfurth, en Alsace. […]

L’Est républicain

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