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02/08/2020

Le député européen du Rassemblement national a appris son éviction de la commission nationale d’investiture du RN par la presse. Coup de gueule. 

Paris Match. Comment avez-vous appris que vous écarté de la Commission nationale d’investiture, un organisme stratégique du Rassemblement national ?

Gilbert Collard : Par un journaliste qui voulait connaître ma réaction. « Ma réaction à quoi ? » lui ai-je rétorqué. J’étais hors de moi. (…)

Paris Match. Nicolas Bay, député européen comme vous, a également été exclu de la CNI.

Gilbert Collard : C’est d’autant plus incompréhensible que Nicolas est quelqu’un d’extrêmement travailleur qui prend ses fonctions au sérieux et qui n’a jamais démérité. Je sais que tout le monde ne l’aime pas chez nous. Il est un peu trop « tradi » aux yeux de certains mais ce n’est pas une raison. Ce sont des petits règlements de compte minables. Des méthodes de gougnafiers. Il y a des coups de pied au cul qui se perdent.

Paris Match. Vous avez pris sa défense ?

Gilbert Collard : Bien sûr. Ceux qui sont à l’origine de ces vilenies -et je sais très bien de qui il s’agit- ne l’emporteront pas au paradis. Il y aura des retours de bâton, croyez- moi.

(…) Paris Match


31/07/2020

Réactions de Romain Lopez, maire RN de Moissac :


INFO LE FIGARO – Nombre de cadres identitaires, comme Nicolas Bay et Gilbert Collard, ont été boutés hors de la commission d’investiture, à moins d’un an des élections locales.

Au Rassemblement national, c’est en été que l’on fait son ménage printanier. Profitant de la trêve estivale, le parti de Marine Le Pen a procédé à un large remaniement de sa très stratégique instance : la commission nationale d’investiture. Le parti doit trouver d’ici à l’automne quelque 8 000 candidats pour les prochaines élections départementales, et mettre sur pied 18 listes pour les régionales. Le choix de chaque prétendant fait l’objet de longues discussions entre les membres de cette commission où sont pesées et représentés toutes les sensibilités politiques du mouvement.

Trois mois avant que cette délicate sélection ne commence, six membres, soit un quart de la haute instance, ont eu la surprise de découvrir dans un courriel, ce jeudi, que leurs noms ont été biffés de sa composition. L’eurodéputé Nicolas Bay, représentant de la droite du parti, a perdu sa place au cénacle – une première pour un membre du bureau exécutif. Proche de Stéphane Ravier, sénateur et candidat malheureux à la mairie de Marseille, Sandrine d’Angio n’aura plus son mot à dire sur les investitures dans les Bouches-du-Rhône.

Enfin, Gilbert Collard, le tonitruant avocat aujourd’hui eurodéputé, après avoir siégé sept ans à l’Assemblée nationale, s’est lui aussi vu éjecté de l’organe de décision. (…)

Retour de proches de Philippot

(…)

Le Figaro

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