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25/07/2020

Le Washington Post a accepté vendredi de payer pour la plainte monstrueuse à 250 millions de dollars intentée par Nick Sandmann, étudiant au lycée catholique de Covington, pour sa couverture bâclée de sa rencontre de 2019 avec un ancien amérindien.

Sandmann a déclaré la victoire dans un tweet le jour de son 18e anniversaire. La somme payée par le journal est incertaine.

“Le 19/02/19, j’ai intenté un procès en diffamation de 250 millions de dollars contre le Washington Post. Aujourd’hui, j’ai 18 ans et WaPo a soldé mon affaire”, écrit-il.

“Merci à @ToddMcMurtry & @LLinWood pour leur plaidoyer. Merci à ma famille et aux millions d’entre vous qui ont tenu bon en me soutenant. Il me reste encore beaucoup à faire”, a-t-il poursuivi.

C’est la deuxième victoire de l’adolescent dans une bataille de diffamation de 800 millions de dollars contre un certain nombre de médias, dont le Washington Post, CNN, ABC, CBS, The Guardian, The Hill et NBC.
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New York Post

08/01/2020

-Nicholas Sandmann avait demandé 275 millions de dollars de dommages-intérêts à CNN pour la couverture médiatique de son face à face avec le militant Nathan Phillips

-Dans la plainte, déposée en mars, l’avocat de Sandmann avait affirmé que CNN avait “attaqué” à tort et “diffamé” pour faire avancer ses “objectifs cachés anti-trump”.

-CNN a consenti à trouver un accord au cours d’une audience au palais de justice fédéral de Covington cet après-midi, mais le montant du règlement n’a pas été rendu public

-Sandmann et sa famille ont toujours des procès en cours contre NBC Universal et le Washington Post concernant leurs traitements de l’incident
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DailyMail


06/02/2019

Le 20 janvier 2019, Le Figaro relaie, sans en changer une ligne, une dépêche Reuters datée de la veille, relatant un incident révoltant qui s’est déroulé le 18 après-midi à Washington. Une vidéo, qui prendra vite un tour viral, montre des lycéens blancs, élèves du collège catholique de Covington dans le Kentucky et venus dans la capitale pour participer à la Marche pour la Vie, revêtus qui plus est de casquettes où figure l’acronyme pro Trump MAGA (Make America Great Again), rassemblés pour conspuer un Amérindien qui frappe pacifiquement un tambour traditionnel.

Dans une vidéo mise en ligne quelques heures après, la victime, Nathan Philips, ancien des Marines, vétéran du Vietnam, affirme que les jeunes suprématistes blancs trumpistes ont accompagné leur attitude méprisante de slogans hostiles, criant notamment « Build that Wall » (construisez le mur, sous entendu le mur projeté par Trump à la frontière avec le Mexique) pour couvrir le son du tambour. « Je leur ai dit, ici, on ne construit pas de mur, c’est une terre indienne » termine-t-il, des sanglots dans la voix.

MACHINE À S’INDIGNER
Le crime est signé et la machine à s’indigner va pouvoir se mettre en route :

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LE PROBLÈME, C’EST QUE TOUT CELA EST FAUX

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RÉTROPÉDALAGE (TOUT RELATIF)
La diffusion de la vidéo intégrale des évènements va conduire les médias à un rétropédalage embarrassé. Le Washington Post, sans s’excuser, explique alors que c’est « l’internet de Trump » qui est responsable. Le New York Times conclut quant à lui à « une convergence explosive de race, de religion et d’idéologie, dans un contexte politique national tendu.» Seul parmi les médias proches des Démocrates, le magazine Atlantic Monthly (récemment racheté par la veuve de Steve Jobs) aura le courage de reconnaître l’ampleur du désastre, ironisant au passage sur le fait que la gauche mondaine, volontiers antimilitariste, avait versé des larmes de crocodiles sur un de ces (supposés) vétérans du Vietnam dont elle avait autrefois dit tant de mal…

PS : Le Figaro n’a pas publié de démenti. La vidéo incriminée n’est plus disponible sur le site de Reuters. Kathy Griffin et Jack Morissey ont effacé leurs tweets.

Observatoire du journalisme

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