Fdesouche

Chez les jeunes de moins 25 ans, les freins au « No Bra » sont les même que ceux pour le topless sur les plages, à savoir la gêne d’exposer leurs tétons (69%) et « la crainte d’être l’objet d’agression physique ou sexuelle » (57%). En cela, les jeunes filles, qui sont aussi les plus exposées au harcèlement de rue, semblent avoir intériorisé les risques qu’elles ont de ne pas couvrir leurs poitrines – et notamment leurs tétons – en public.
[…] Mais un autre indice révèle l’ancrage de la « culture du viol » et des injonctions à la « pudeur » pesant sur les poitrines féminines : l’idée selon laquelle « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle ». Malgré la radicalité de cette affirmation (déjà testée dans de précédentes enquêtes), le fait qu’elle soit partagée par un Français sur cinq (20 %) s’avère indéniablement inquiétant, sachant que c’est dans les catégories de la population les plus populaires (28 % des ouvriers la partagent, contre 11 % des cadres), les moins diplômées (34 % des noms titulaire d’un bac) et les plus imprégnées par la morale religieuse (42% des musulmans) qu’elle est la plus répandue.
[…]

Boursorama

Fdesouche sur les réseaux sociaux