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La Cour européenne des droits de l’Homme a signalé lundi que le gouvernement français avait trouvé, à la mi-mai, un accord financier avec les proches de Lamine Dieng, mort en 2007 au cours de son interpellation.

 

Le drame s’était déroulé dans la nuit du 17 juin 2007 au coeur du quartier des Amandiers. Appelés pour une affaire de tapage nocturne, les policiers avaient interpellé Lamine Dieng… dans des circonstances très mouvementées. Sous l’emprise de cocaïne et de cannabis, le jeune homme très agité avait été maitrisé par plusieurs policiers (8 au total étaient intervenus cette nuit là) dont certains appelés en renfort.

Plaqué au sol, porté dans le fourgon face contre le sol, puis entravé par des policiers agenouillés sur son dos, Lamine Dieng était mort dans le véhicule des forces. L’enquête de l’IGS (la police des polices) avait conclu à une mort naturelle par arrêt cardiaque, peut être due à une surdose de cocaïne. Mais une expertise médicale réalisée dans le cadre de l’instruction judiciaire ouverte un mois après les faits, indiquait que Lamine Dieng était mort d’une « asphyxie mécanique par suffocation » liée au plaquage ventral qu’il avait subi.

 

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