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L’ancienne garde des Sceaux Rachida Dati s’inquiète de la «convergence des crises» liée au chômage de masse et aux différentes colères qui traversent la France : Gilets Jaunes, épidémie de Covid-19, et maintenant manifestations contre les violences policières…

L’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy a identifié un facteur catalysant tous ces mécontentements : «le racisme social», un racisme encore «plus pernicieux» que celui fondé sur l’origine ou la couleur de peau, a-t-elle dénoncé sur BFMTV jeudi matin. «La crise des Gilets Jaunes, c’est quoi ? Un problème de pouvoir d’achat. Ne croyez-vous pas qu’il existe un racisme social vis-à-vis de ce qu’on appelle les ‘petites gens’, qui ne sont pas petits au contraire», a-t-elle interrogé.

Et la candidate Les Républicains (LR) à la mairie de Paris d’avertir le gouvernement : ces gens-là, «dont on a eu tant besoin pendant la crise sanitaire», se sentent «humiliés, mal considérés, et mal traités». Rachida Dati y décèle un terreau fertile de colère et dresse un parallèle entre ces différentes luttes dont le feu n’est pas éteint. […]

Si Rachida Dati identifie un racisme social, elle pense aussi que «les Français ne sont pas racistes. Il n’y a pas de racisme d’état. Mais le racisme existe en France, celui qui est lié à l’origine ou à la couleur de peau.» […]

Le Figaro

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