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S. se serait rendu à plusieurs reprises en Libye de 2011 à 2018 pour lutter dans une ou plusieurs organisations terroristes. La justice pense, entre autres, à Ansar al-Sharia, un groupe coupable de “nombreux crimes atroces”.

De retour à Vlaardingen, S. est resté en contact avec les combattants de sa patrie par le biais de l’application de chat Telegram. Le ministère public a fait des recherches approfondies sur ces chats. Il a constitué un dossier volumineux de quelque 2 700 pages.

Il est possible qu’il ait été impliqué dans “le recrutement et les pratiques de recrutement”. Il aurait quitté Vlaardingen après la chute de Mouamar Kadhafi. A cette époque, il était déjà père.

Ne parle pas couramment le néerlandais
Le suspect essaie maintenant, avec l’aide de son avocat, de se débrouiller dans le dossier. C’est difficile, car S. ne parle toujours pas le néerlandais. Ceci à la “surprise” du procureur. Certaines parties du fichier doivent maintenant être traduites en arabe.

Son avocat a plaidé mercredi après-midi pour des retrouvailles rapides avec sa famille, qui souffrirait de l’absence de S. Un de ses fils est atteint de leucémie. Le juge a ignoré ce souhait : pour l’instant, il reste enfermé. Ceci à la satisfaction du juge. Elle affirme que S. a toujours des pensées radicales. Celles-ci découleraient d’une “conviction religieuse profondément enracinée”.

Abus sur mineur
S. a été condamné à quatre ans de prison pour maltraitance d’enfants en septembre de l’année dernière. Le juge a considéré comme prouvé qu’il avait abusé de trois jeunes garçons. La plus jeune victime n’avait pas encore 12 ans.

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