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L’histoire de Yasmin Seweid fait partie des centaines de fausses agressions racistes que Wilfred Reilly, professeur de sciences politiques à l’université d’État du Kentucky, relate dans son livre Hate Crime Hoax : How the Left is Selling a Fake Race War. Fondé sur ses propres recherches menées entre 2013 et 2017, l’ouvrage entend contredire le « récit de l’oppression perpétuelle » véhiculé par la frange la plus identitariste de la gauche américaine.

(…) Mais c’est justement pour cela que « l’épidémie » de fausses agressions est un poison social. Premièrement, comme dans le conte du garçon qui criait au loup, elles insensibilisent la population et font que des méfaits, authentiques et graves, ne sont plus pris au sérieux. Ensuite, elles tissent une nappe de fond de peur, d’anxiété et de découragement nuisible en premier lieu aux minorités ethniques. « Professeur d’université depuis des années », déplore Reilly, « aujourd’hui en poste dans l’une des facultés historiquement noires parmi les plus prestigieuses du pays, je peux témoigner que ce qui entrave les jeunes Afro-Américains, ce n’est pas le racisme, mais plutôt le fait d’être persuadé que le monde “blanc” – censé désigner absolument tout, de la musique techno à la bière artisanale – serait raciste de bout en bout ». Une rengaine qui, enfin, est à même de générer une prophétie autoréalisatrice et d’exacerber l’hostilité entre les communautés. (…)

(Merci à Phil)

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