Fdesouche

Le nombre de détenus a diminué de 11 500 depuis la mi-mars en raison de la crise du coronavirus. Ramenant le taux d’occupation moyen des prisons en dessous de 100 % des capacités. Une situation « sans précédent » […]

La libération anticipée de 5 300 prisonniers en fin de peine pour éviter une crise sanitaire dans les centres pénitentiaires et la réduction de l’action pénale liée à la baisse de la délinquance en plein confinement ont déjà entraîné un recul important du nombre de détenus […]

« La prison doit constituer le dernier recours »

[…]15 000 annoncées sur le quinquennat Macron. Objectif revu à 7 000 d’ici 2022. Délai qui ne sera finalement même pas tenu[…] 30 000 places supplémentaires ont été créées depuis 25 ans, mais qu’on n’a jamais eu autant de personnes emprisonnées.

[…] une augmentation du nombre de personnes enfermées dans l’attente d’un jugement : environ 21 000 début 2020, soit environ 30 % des détenus… Alors que la prison doit constituer le dernier recours, relève régulièrement Adeline Hazan.

Pourquoi ne pas libérer les personnes en détention provisoire ?
Nicole Belloubet, la Garde des Sceaux, s’y oppose même si les personnes en détention provisoire représentent le tiers des prisonniers en France soit 21 000 personnes. « La détention provisoire est faite pour des personnes qui sont dangereuses au sens où il y a soit un risque de passage à l’acte à nouveau, soit un risque de pression sur les victimes, soit un risque de destruction de preuves », indique la garde des Sceaux.

 

Encellulement individuel : « un objectif atteignable »

Les décisions prises par le gouvernement avec la crise sanitaire permettent aujourd’hui de tendre vers l’objectif d’encellulement individuel[…] Il s’agit non de freiner l’entrée de condamnés en prison, mais d’accélérer la sortie de ceux qui sont proches de la fin de peine en cas d’entrée d’un nouveau détenu en surnombre.

« Relancer l’activité judiciaire sur des bases saines »

L’Anjap demande même que soit votée une loi d’amnistie, concernant notamment les courtes peines prononcées mais pas encore exécutées. […]

Pour éviter que la surpopulation ne reparte à la hausse, la ministre table sur la nouvelle politique des peines, issue de la loi de réforme de la justice et entrée en vigueur le 24 mars dernier : elle prévoit notamment des alternatives à l’incarcération par principe (surveillance électronique, travail d’intérêt général, etc.) […]

ouest-france.fr

Fdesouche sur les réseaux sociaux