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Le chiffre paraît démesuré : 650.000 personnes attendent sur les côtes libyennes de pouvoir rejoindre l’Europe. Essentiellement des gens venus d’Afrique sub-saharienne et qui se retrouvent coincés dans ce pays, entassés dans des camps dans des conditions souvent effroyables, parfois réduits même à l’esclavage.

Juste en face de la Libye, la première côte européenne, c’est Malte. Et Evarist Bartolo, son ministre des Affaires étrangères, est très inquiet. Il voit s’accumuler les migrants et les dangers qui les guettent Händel à la guerre civile et le coronavirus.

Ils sont en effet des centaines de milliers à voir la mer Méditerranée et l’Europe comme leur unique issue de secours. Il y a là, selon le ministre maltais, “tous les ingrédients d’un désastre humanitaire majeur”. Un tsunami dans lequel peuvent être emportés des hommes, des femmes enceintes parfois victimes de viol et des enfants.

La seule solution réaliste pour éviter cette crise humanitaire et pour sauver ces vies, selon lui, c’est que l’Europe lance une mission immédiate en Libye pour apporter de la nourriture, des médicaments et des équipements de soin.

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