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Nous ne mourons pas du virus mais de faim.” Cette phase terrible vient d’un père de la communauté rom vivant dans un des bidonvilles d’Aix. Elle a été relayée il y a quelques jours par Hélène Mayer, présidente du Secours Catholique, dans une lettre adressée à Maryse Joissains, maire d’Aix, pour qu’elle se saisisse de l’urgence. (…)

Pour la plupart, leurs seuls moyens de subsistance, c’est la mendicité, le ferraillage, ou aller chercher dans les poubelles. En bas de l’auberge de jeunesse, ils sont juste deux ou trois à bénéficier du RSA voire, pour l’un, de revenus. (…)

Les provisions dans les bidonvilles et sur le camp des Flâneurs sont désormais épuisées, les communautés n’ont plus de rentrée d’argent, et plus que le Covid-19, c’est la faim qui les met en danger. Du moins dans l’immédiat.

La Provence

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