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En Côte d’Ivoire, plus de 7 000 migrants ont été assistés dans leur retour volontaire par l’OIM entre janvier 2017 et octobre 2019

[…]D’après un rapport de l’organisme onusien publié fin 2019, ces femmes (Ivoiriennes, ndlr) ont majoritairement moins de 35 ans (81%) et sont généralement célibataire (66%) avec au moins un enfant à charge lorsqu’elles prennent la route (75%). Elles ont également reçu, en grande majorité (82%), une éducation allant, dans un cas sur deux, jusqu’au niveau secondaire alors même que le taux net de scolarisation de l’enseignement secondaire en Côte d’Ivoire était de 30% pour les filles en 2016. Il s’agit donc d’un public relativement instruit.

Plus facile de migrer en tant que femme ?

Les raisons principales avancées par les Ivoiriennes pour justifier leur départ, en dépit des dangers connus de l’immigration illégale, sont d’ordre économique, en vue d’améliorer leurs conditions de vie ainsi que celles de leur famille restée au pays, selon l’enquête de l’OIM. S’ajoute l’influence de l’entourage : 60 % des femmes interrogées connaissent une personne ayant migré, “ce qui a tendance à [les] inciter” à prendre la route à leur tour, pointe le rapport, bien que la prise de décision soit, dans un cas sur deux, réalisée seule. En outre, “ayant entendu parler de la protection dont la femme pourrait bénéficier si elle arrive enceinte en Europe en tant que personne vulnérable, certaines femmes ont décidé de contracter une grosse au cours de leur voyage [ou juste avant de partir] pour s’assurer une meilleure prise en charge”, ajoute l’OIM. Plusieurs Ivoiriennes rencontrées par InfoMigrants ont d’ailleurs rapporté avoir entendu des rumeurs via des passeurs ou des “coxeurs” selon lesquelles les femmes arrivant enceintes en Italie se voient attribuer un logement, de l’argent et un travail.

[…]infomigrants.net

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