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Une armée efficace est déployée dans la lutte contre la pandémie de coronavirus: il s’agit de la discrète et presque invisible armée des religieuses, dont plusieurs sont directement affectées par la maladie, partageant le sort de milliers de personnes dans le monde et en Italie. Dans les hôpitaux ou depuis le cloître, les femmes consacrées s’engagent dans la lutte contre cette épidémie, au risque d’y perdre leur vie.

Le service de beaucoup d’entre elles au contact direct de la population les expose particulièrement au risque de contagion, mais, qu’elles soient infirmières ou cloîtrées, qu’elles s’occupent des plus pauvres ou qu’elles viennent en aide aux familles des personnes touchées par la maladie, elles portent toutes deux armes puissantes : la prière et l’amour.

«Dans toutes nos structures, il y a des infirmières qui, en cette période, risquent leur vie avec abnégation» explique sœur Lancy Ezhupara, directrice de l’hôpital Saint Camille de Trévise et secrétaire générale de l’ordre. Mais ses sœurs n’ont pas peur, au contraire : «Nous, les Filles de Saint-Camille, faisons un quatrième vœu, en plus des trois vœux classiques de pauvreté, d’obéissance et de chasteté : celui de servir les malades même au prix de notre vie. Peut-être que dans les années passées, pour beaucoup d’entre nous, le quatrième vœu était devenu un peu flou, mais aujourd’hui il revient avec force à son extrême actualité». […]

L’autre front essentiel pour la victoire est celui de la prière constante. Ici aussi, d’Aoste à Palerme, les religieuses sont en première ligne. […]

vaticannews

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