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Plusieurs fois par semaine sur Twitter, la militante antiraciste Saira Rao s’en prend à sa cible préférée, les «femmes blanches»: «Les femmes blanches sont les chevilles ouvrières du suprémacisme blanc», a-t-elle par exemple tweeté en mars 2019.

Paradoxalement, ce sont les figures de la résistance anti-Trump qui sont les premières visées, à l’image de Nancy Pelosi, la cheffe des Démocrates au Congrès: «Les femmes blanches adorent Nancy Pelosi. Nancy Pelosi est le féminisme blanc. Le féminisme blanc est le suprémacisme blanc.»

Rao, une ancienne avocate américaine d’origine indienne, écrit également sur des pratiques du quotidien a priori banales mais qui s’avèrent, selon elle, racistes –comme le fait de lui envoyer des messages de soutien en privé plutôt que de la défendre en public: «Petit rappel que les messages de soutien privés sont une forme de suprémacisme blanc. Faites-les en public ou gardez-les pour vous.»

À toutes les personnes qui objectent, Rao a une réponse toute prête: «Si vous avez un problème avec la façon dont une personne racisée parle de racisme, c’est vous le problème.»

À l’inverse, la militante exprime beaucoup d’amour envers les femmes qui ne sont pas blanches: «Joyeuse Saint-Valentin aux filles et aux femmes noires et indigènes. Vous êtes belles à l’intérieur et à l’extérieur, et profondément aimées et chéries.»

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