Après la rixe d’une rare violence qui a opposé plusieurs individus d’origine nigériane samedi soir, au bâtiment B4 de la cité des Flamants (14e), la police judiciaire est fortement mobilisée sur le sujet. D’autant que l’affrontement s’est traduit par deux blessés au couteau et à la machette et qu’un troisième homme, âgé de 25 ans, fait figure de miraculé, après avoir chuté du cinquième étage. Aucune victime n’avait pu encore être entendue dimanche. Elles devaient l’être hier. Vers quoi s’oriente-t-on ? Sans doute vers une guerre de gangs nigérians, qualifiée de “très sanglante”, “qui s’en prennent les uns aux autres et se connaissaient d’ailleurs sans doute bien avant”, confie une source proche de l’enquête.
(….) Il semble, de bonne source, que la plupart des Nigérians concernés, qui bénéficiaient alors du droit d’asile en France, aient perdu depuis ce statut, en squattant désormais des immeubles, vivant d’expédients et de rackets intracommunautaires ou de proxénétisme sur fond de rivalités entre équipes.
