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28/02/20

Alors que la France est engagée au Mali pour lutter contre le djihadisme dans le cadre de l’opération Barkhane, les relations diplomatiques entre les deux pays sont particulièrement tendues depuis quelques jours. La situation est telle que le ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, a été envoyé jeudi à Paris pour arrondir les angles. Tout à commencer mercredi lorsque l’ambassadeur malien en France, Toumani Djimé Diallo, a accusé des soldats français de « débordements » dans les quartiers chauds de Bamako.

(…) 20minutes.fr


27/02/20

La France a estimé jeudi que la mise en cause du comportement de certains de ses soldats, accusés la veille par l’ambassadeur du Mali en France de “débordements” dans les quartiers chauds de Bamako, était “fausse, inacceptable et indécente”.

(… Mercredi, l’ambassadeur du Mali en France Toumani Djimé Diallo avait dénoncé devant la commission défense du Sénat français les “problèmes” posés par la Légion étrangère sur le sol malien, en évoquant des “débordements” à Bamako.

“Par moments, dans les Pigalle de Bamako, vous les retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n’est pas celle que nous connaissons de l’armée (française). Ça fait peur, ça intrigue”, avait-il déclaré, mentionnant explicitement les soldats de la Légion étrangère.

“Cette mise en cause est non seulement fausse, mais inacceptable”, a rétorqué le cabinet de la ministre française des Armées, Florence Parly. “Inacceptable et indécente quand la France s’est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel. Chaque jour, les militaires français risquent leur vie pour protéger les autres, poursuit-il.

Mercredi soir, l’état-major français avait déjà réagi en assurant que les légionnaires n’étaient pas “stationnés à Bamako” et qu’il n’avaient pas vocation à y aller. Ils “n’ont ni quartier libre ni temps de repos hors des bases opérationnelles” de Barkhane, situées dans le nord du pays.

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