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Prison: une réforme des peines à rebours de la criminalité

Alors que les magistrats ont de plus en plus recours à des condamnations ferme, la nouvelle loi justice, qui s’appliquera fin mars, veut réduire le taux d’incarcération.

Faute de places de prison, la Chancellerie rêve de les vider. Fin mars entrera en vigueur la nouvelle loi justice, qui réforme le droit des peines avec pour ambition affichée de réduire le recours à l’incarcération.

Mais les juridictions, qui ont les pieds bien ancrés dans la réalité de la délinquance et de ses évolutions, auront du mal à satisfaire les politiques. Il n’y a qu’à lire par le menu le panorama des peines de prison ferme réalisé par un tout nouveau et remarquable outil statistique du ministère de la Justice. Selon l’Observatoire des peines d’emprisonnement ferme prononcées par les tribunaux correctionnels ou en plaider-coupable, «entre 2016 et 2019, en France, le nombre d’années d’emprisonnement ferme s’est accru de 8 %. Cet accroissement résulte de la hausse cumulée du nombre de peines d’emprisonnement ferme ou en partie ferme (+ 3 %) et du quantum moyen (l’importance de la condamnation prononcée, NDLR) ferme prononcé (+ 4 %).»L’observatoire reprend, tribunal par tribunal…

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L’article dans son intégralité sur Le Figaro

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