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Dans le parc de Colle Oppio, des dizaines de migrants continuent à vivre en campant dans les fouilles archéologiques de la Domus Aurea. Et le parc avec vue sur le Colisée a été transformé en une maxi favela.

Nous sommes à Rome, dans le parc de Colle Oppio, sur les pentes d’un des monuments les plus visités au monde : le Colisée. Pourtant ces jardins, fréquentés chaque jour par des milliers de touristes, se sont transformés en une maxi favela où il est devenu même dangereux de s’aventurer.

Avec le début des travaux de réaménagement du parc, à l’intérieur du site surplombant les vestiges de la villa de Néron, des dizaines de migrants se sont installés : Africains, Afghans, Pakistanais, Bengalis, qui séjournent depuis des mois à l’ombre des vestiges archéologiques, devant les regards étonnés des visiteurs. Les principales activités des “locataires” sont le trafic de drogue, les vols et les querelles ne manquent pas, comme certains d’entre eux nous l’ont dit en septembre dernier. A tel point qu’un migrant pakistanais, brandissant un gros tournevis, a déclaré qu’il était prêt à ” tuer ” quelqu’un au cas où il serait à nouveau volé.

Une vraie bombe à retardement que personne ne s’est donné la peine de désamorcer. Et donc en décembre dernier, il y a même eu une agression sur le site. La victime, Nathalie Naim, conseillère municipale à la mairie I, a été poursuivie par un étranger armé d’un bâton. Sa culpabilité ? Elle s’est “aventurée” dans le jardin en plein jour pour faire une inspection. Malgré cet incident, les camps sont toujours là. En fait, ils ont même grossi.

Il Giornale

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