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Emmanuel Macron, BHL, Laurent Joffrin et les petits ventriloques du pouvoir… Dans Grandeur du petit peuple (Albin Michel), le dernier volume de son journal politique, le philosophe, d’une plume féroce, atomise les élites en même temps qu’il défend le soulèvement des “gilets jaunes”. Entretien exclusif.

« Il n’y a que deux côtés de la barricade, et je ne crains pas de dire que j’ai choisi le camp du peuple contre le camp de ceux qui l’étranglent. » Le bandeau en couverture de Grandeur du petit peuple, le dernier volume du journal politique de Michel Onfray, donne le ton. L’heure n’est plus à l’avertissement. Il est à la charge. Une charge en règle contre le pouvoir maastrichtien et ses serviteurs zélés, dont Emmanuel Macron est, pour Michel Onfray, le plus illustre « laquais ». Une charge en règle contre ceux qui ne cessent de trahir le peuple et que le philosophe accuse volontiers de « populicide ».

Le soulèvement des “gilets jaunes” aura eu un mérite : « Mettre à nu les rouages d’un régime corrompu », écrit-il. Pour lui, les masques sont tombés. Pendant des mois, Michel Onfray a observé cette jacquerie. Il a tenu la chronique de sa déroute organisée, programmée par ceux qui ont longtemps tremblé de devoir rendre des comptes et de perdre leurs prébendes. D’une plume féroce, le philosophe décrypte la manière dont Emmanuel Macron, d’abord sourd et méprisant à cette plainte venue des profondeurs de la France, a bientôt criminalisé, nazifié le mouvement, avec la complicité active d’une presse subventionnée et d’intellectuels devenus les ventriloques du pouvoir.

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