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Catalogue de jouets, apologie du consumérisme… Comment les catholiques vivent-ils la marchandisation et la sécularisation de « leur » fête religieuse ? Que pensent-ils de cette réappropriation populaire de cette fête par essence religieuse ?

Dans notre enfance, notre sœur a toujours eu l’honneur suprême. Qu’importe les victoires aux billes, rien à faire d’avoir battu la ligue Pokémon. Le 24 décembre, invariablement, après la messe de minuit « obligatoire », c’est elle – cadette de la famille oblige – qui avait le privilège de sortir le santon du petit Jésus et de le déposer au centre de la crèche, sous les regards de tous les autres enfants jaloux.

Depuis, nos grands-parents pieux ne sont plus là pour nous imposer ces traditions catholiques, et les santons, les chants à la messe, et la naissance du Christ semblent bien lointaines. On est dorénavant plus souvent en contact des catalogues de Noël, promotions sur les jouets et autres bons plans « Top 10 des destinations pour passer décembre au chaud ». Disons-le, Noël est devenu pour nous comme pour beaucoup d’autres Français une fête vidée de toute empreinte catholique, pendant laquelle on se soucie davantage de savoir si la dinde sera bonne que de la naissance du divin Enfant. […]

Même Raphaël est forcé de l’admettre : «On ne sent jamais aussi nombreux et compris en tant que catholiques qu’à Noël. Cela reste une démonstration de force des racines chrétiennes de la France.» […]

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