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Avec sa terre riche en limons, du soleil et suffisamment de pluie, la Turquie est devenue le spot mondial de la culture de noisettes. Ce généreux marché rapporte jusqu’à 1,6 milliard d’euros par an, et Ferrero Rocher est son plus gros client, qui achète un tiers de la production turque.

Le long de la côte de la mer Noire, on compte 600.000 petites fermes, et parmi les petites mains qui s’occupent de la récolte et du transport, on trouve de nombreux·ses enfants. D’après le dernier rapport du gouvernement turc, publié en 2012, environ 900.000 enfants travaillaient dans différentes industries, notamment dans l’agriculture. Cela s’explique en partie par le fait que les entreprises agricoles de moins de 50 employé·es ne sont pas soumises au Code du travail turc.

«En six ans de suivi, nous n’avons jamais trouvé une seule ferme de noisettes en Turquie dans laquelle toutes les normes de base d’un travail décent étaient respectées», avait déclaré au New York Times Richa Mittal, la directrice de l’innovation et de la recherche pour la Fair Labor Association.

Au cours de l’année dernière, le Centre pour les droits de l’enfant en Turquie a recensé la mort de 67 enfants et adolescent·es sur leur lieu de travail.

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