14/12/2019
Deux individus avaient été interpellés. L’un avait notamment tenté d’avaler un collier devant les policiers. C’est cependant des couleuvres qu’il tente de faire avaler ce matin, depuis la salle de visioconférence de Rennes. Il revient sur sa déposition, nie fermement et avec de sonores lamentations qui ponctuent les phrases, que sa traductrice tente de restituer au fil de la présentation du dossier. Né en Algérie, selon lui en 2001 – tests osseux contredisant cette date –, il comparaît, déjà incarcéré pour des vols depuis le 7 mars.
En effet, le 5 mars, en bas de la rue de Siam, tout semble le confondre pour le vol de ce sac à une jeune femme, à 22 h 15 : les dires de son comparse, la grosse bague qu’il arbore au doigt reconnue par la victime et les policiers qui le voient, médusés, tenter d’avaler le collier qui se trouvait dans le sac. Il accueille en vociférant les 4 mois avec sursis prononcés (son casier était vierge le 5 mars) et les 3 mois ferme requis abandonnés… Son interprète tente de lui expliquer la notion de sursis.
5/3/2019
Une jeune femme de 19 ans s’est présentée au commissariat central de police de Brest pour porter plainte, expliquant qu’elle venait de faire l’objet d’un vol en bas de la rue de Siam. Deux individus lui auraient dérobé sa sacoche. Individus que la victime et les policiers ont, «par le plus pur des hasards», aperçu au même moment à proximité du commissariat, rue Colbert.
La victime les a formellement identifiés. Lors de son interpellation par les policiers, l’un des deux hommes aurait tenté d’avaler un collier, qui avait été volé à la jeune femme. Les mis en cause ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police.
Dans les affaires de l’un deux a été trouvé un ordinateur portable : les recherches effectuées ont permis d’identifier son propriétaire, le matériel informatique ayant été volé dans la soirée dans le train entre Morlaix et Brest.
Le premier mis en cause a été remis aux services de l’aide sociale à l’enfance. Le deuxième a été pris en charge par les policiers du groupe des atteintes aux biens : il s’avère qu’il faisait partie de la vague d’interpellations menée lundi 25 février, dans le cadre d’une affaire de une bande organisée de délinquants liée à l’immigration clandestine de jeunes mineurs étrangers.
