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Les violences à la machette et au sabre sont caractéristiques des bandes tamoules du Sri-Lanka. Liées au racket, elles reposent sur des haines historiques que la police peine à appréhender.

C’est une étrange guerre de bandes qui, depuis dix ans, agite la petite communauté tamoule sri-lankaise d’Ile-de-France. Des bandes nommées Mukkalas, Viluthus, Venillas, Red Boys, Eelam Boys, Cobras… Inconnues du reste de la population, mal comprises par la police, elles comptent chacune au moins une dizaine de membres, parfois une soixantaine. Certaines sont alliées, d’autres se vouent une haine tenace depuis plusieurs années.

Leurs règlements de comptes à l’arme blanche, ultra-violents, rythment le quotidien des commissariats du Nord de Paris et des communes limitrophes de Seine-Saint-Denis, où vivent la majorité des 60 000 Tamouls sri-lankais de France, une communauté réputée discrète. Un pic de violence aurait été atteint en 2018. «C’est un milieu fermé, auquel personne ne comprend rien», déplore un policier qui a longtemps enquêté sur ces bandes en Seine-Saint-Denis. […]

Libération

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