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En Seine-Saint-Denis, la transformation de 32 hectares de champs en quartier de ville inclut base de loisirs et vague artificielle.

Sur les vues aériennes en images de synthèse, les étangs et les bois composent un triangle vert et bleu entre les grands ensembles de Sevran et les zones pavillonnaires de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Dans l’un des angles, l’œil s’arrête sur un bassin turquoise ridé de vagues blanches, chevauchées par de petites silhouettes : des surfeurs. Ce surf park en plein air est l’un des ingrédients du spectaculaire projet Terre d’eaux. Pilotée par le promoteur immobilier Linkcity, filiale de Bouygues, cette opération à 250 millions d’euros programme l’urbanisation d’une enclave de 32 hectares de terre agricole à Sevran. Une opération qui soulève un peu d’incrédulité, dans l’une des villes les plus pauvres de France.

Surtout, après l’abandon, à Gonesse, dans le Val-d’Oise voisin, du polémique EuropaCity, affecté par son projet de piste de ski indoor sur des cultures de céréales, l’idée de faire déferler une vague de surf artificielle dans un champ de Seine-Saint-Denis a de quoi faire lever un sourcil. « Ce sont deux opérations qui n’ont strictement rien de comparable », balaie Thierry Lajoie, le directeur de Grand Paris Aménagement, qui supervise, pour le compte de l’Etat, à la fois les grandes manœuvres de Sevran et l’urbanisation du Triangle de Gonesse.

(Merci à Kampuchea)

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