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[…]Si tous ceux qui veulent migrer pouvaient le faire, certains estiment que le monde serait deux fois plus riche. Pourtant, ce gain considérable ne peut être réalisé, car la plupart des candidats à l’immigration sont contraints de rester là où ils sont. La porte est fermée et ce sont les électeurs des pays riches qui en détiennent la clé.

Y a-t-il un moyen d’ouvrir cette porte ? Presque personne ne l’envisage. Au contraire, le débat dans les pays riches oscille entre la peur et la moralisation. Les nationalistes, de Donald Trump, président des États-Unis, à Viktor Orban, Premier ministre hongrois, présentent les immigrants comme une menace pour la culture, les salaires et même la vie de leurs citoyens. À l’opposé, les libéraux favorables à l’immigration n’hésitent pas à accuser de racisme ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, et à lancer des slogans qui semblent spécialement conçus pour faire peur […]

Le Nouvel Économiste

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