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Le Parisien retrace l’histoire du mouvement des Gilets jaunes et dévoile que le Président Emmanuel Macron était prêt à appeler Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, le 8 décembre 2018, s’il y avait eu un mort chez les manifestants, pour faire “un gouvernement d’union nationale”.

Deux ans et demi après son entrée à l’Elysée, un an après le début de la tornade des Gilets jaunes et à trois semaines d’un appel massif à la grève, tout se passe comme si l’histoire se mettait à bégayer et que l’exécutif était condamné à vivre le même cauchemar. Et si la réforme des retraites menaçait, à son tour, de tout emporter ?[…]

Tout a brutalement basculé dans la semaine du 1er au 8 décembre 2018, que l’Histoire retiendra peut-être comme le virage de ce quinquennat entamé dans la liesse. [… En ces heures si sombres, il s’était résigné à l’idée qu’il serait peut-être contraint à une cohabitation et avait échafaudé une sortie de crise, comme un ultime joker pour sauver les institutions. «S’il y avait eu des morts du côté des manifestants le 8 décembre, il aurait appelé Gérard Larcher (NDLR : président Les Républicains du Sénat) à Matignon. Le numéro un et le numéro deux de la République ensemble, avec un gouvernement d’union nationale. C’était le prix à payer s’il était acculé», dévoile un conseiller du pouvoir.

«Ce qui l’a marqué à ce moment-là, c’est la possibilité d’une rupture démocratique, qu’on perde nos parlementaires, qu’ils se fassent tous remonter les bretelles sur le terrain, qu’on ne puisse plus gouverner» , se remémore un ancien ministre. Traduction : que tout ce qu’il avait construit, une majorité, un gouvernement à sa main, se retrouve par terre, d’un coup. […]

Le Parisien

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